.

On apprend que l’ancien président a dépensé 9.4 millions d’euros pour acheter des sondages. Ce que l’énormité de ce chiffre révèle, c’est l’emprise de la « com. » sur la politique. Les sondages, en politique comme en mer, sont faits par ceux qui restent en surface.

Tout est fait pour la communication, pour l’effet médiatique immédiat. Les décisions se prennent dans l’urgence au gré d’un sondage plus ou moins exact, pas dans la cohérence.

Le résultat  n’est pas brillant. Un Etat largement dysfonctionnel, incapable de se situer dans le temps long et de mener une politique   cohérente.

On reproche aux marchés et aux entreprises leur court-termisme. Le même reproche peut être adressé aux politiques et je ne suis pas certain que la couleur politique y change grand-chose.

Une seule chose est certaine : la faillite du politique est rendue durable !

Xavier Bruckert