.

Je veux vous remercier, vous qui m’avez fait confiance pour porter nos valeurs et vous représenter.  Votre présence et vos encouragements ont été précieux tout au long de cette campagne et  je vous en suis reconnaissant.  Je remercie aussi mes amis, qui sans nécessairement partager  toutes mes idées m’ont soutenu et encouragé.

C’est vrai, la défaite est rude. Elle est rude pour nous tous qui avons porté ces valeurs avec tant de conviction et d’espoir.  Elle est d’autant plus rude parce que nous savons que notre pays ne s’en sortira pas avec  le parti qui va bientôt contrôler tous les leviers du pouvoir.

Aujourd’hui est un lendemain de défaite et je ne doute pas que nous vivrons des moments difficiles, ceux de la moquerie, du mépris et des petites lâchetés.

Bien entendu, nous devrons analyser les causes de cette défaite et inventer de nouvelles voies. Nous devrons le faire sans concession et avec lucidité mais je veux dire que mes convictions d’humaniste et de démocrate restent intactes.

Notre pays, j’en suis certain, sera amené à regretter son choix et nous devons, pour le servir,  continuer à incarner  cette alternative  de raison qui ne porte ni haine  ni sectarisme ni désespoir.

Il nous reste un formidable moteur de changement qui ne s’est pas encore mis en marche, c’est notre jeunesse. Elle est aujourd’hui largement dépolitisée mais c’est elle qui est et sera demain la première victime de la gestion néfaste de nos affaires publiques.  C’est d’elle que viendra le sursaut pour lequel  nous devons continuer à travailler.  Cela a toujours été ma conviction et l’est plus encore aujourd’hui.

C’est d’abord à elle que je pense  et  c’est pour elle que je veux continuer à me battre.

Je vous adresse  mes plus sincères amitiés de démocrate.